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Dans ce roman, Catherine Cuenca a choisi de montrer l'opposition des deux nations française et allemande en alternant les chapitres en fonction des pays. Du côté français, Benoit, 13 ans, vient de perdre sa grand-mère dans un bombardement prés de Verdun. Il se retrouve engagé comme brancardier dans une unité qui monte au front pour lancer la dernière offensive de décembre 1916. Du côté allemand, Max, 13 ans également, dont le père et le frère ont été tués à Verdun en début d'année. Il s'arrange pour gagner le front et se faire embaucher comme cuisinier dans un régiment de grenadiers qui espère contre-attaquer victorieusement et emporter la bataille. Une nuit, ils vont se rencontrer sur le champ de bataille et se sauver la vie mutuellement.

Texte écrit en 1938, cinglant et visionnaire. Tombé dans l'oubli jusqu'à sa première édition en France en 1999 par les Editions Autrement.

Léo a 9 ans, sa soeur Clémentine 5 ans. Elle vient de recevoir une boîte de pastels. Ensemble, ils jouent et élaborent des stratagèmes pour ne pas entendre les disputes de leurs parents, là dans la pièce d'à côté. Ils rient. Avec le pastel bleu, le "bleu cobalt" , Clémentine couvre Léo de traits, des pieds à la tête. Une peau couleur de l'océan. Leurs parents les surprennent. Il se fâchent, puis s'attendrissent. Heureusement, le pastel s'en va facilement dans l'eau du bain. Sauf que le lendemain, au moment de mettre ses chaussettes, Léo constate une chose étrange : son gros orteil gauche est... bleu, comme le pastel numéro 32.

Gus est un chien, un chien de campagne. Dans la maison où il habite, il y a des humains qui s'occupent de lui : Douce, Petite, Jeu et Grogne. Il y a aussi un jardin qui fait trois lancés de bâton de profondeur. C'est franchement la belle vie. Mais un beau jour, tout le monde part en vacances et le voilà seul avec Grogne. Adieu les caresses et la gamelle pleine. Il va devoir se débrouiller tout seul et en cherchant de la nourriture, Gus va se perdre... Pour lui, c'est le début d'une grande aventure!